Chapitre 1 : La communication
Introduction à la communication
Communiquer est un besoin pour l’homme, il est essentiel à la vie de l’homme comme le fait de manger, de boire. Maintenant la transmission se fait de plus en plus rapidement mais ce n’est pas ce qui rend la communication efficace.
• C’est sous la révolution française que nait le premier système de communication : le télégraphe.
• Les premiers ordinateurs : fin des années 50.
Grâce à cette évolution technologique, les hommes, même éloignés peuvent communiquer. Mais la communication ne semble toujours pas optimale.
Ce n’est pas parce que nous connaissons une technique que nous savons l’appliquer. La communication repose sur un paradoxe : c’est à la fois une chose naturelle et complexe.
55% de la communication passe par le non-verbal. 7% par le contenu.
Il y a plusieurs sortes de communication :
• La communication intrapersonnelle (à 2)
• La communication dans un petit groupe (à partir de 3)
• La communication publique (grand groupe)
La communication c’est la TRANSMISSION d’un message d’un point à un autre en passant par un canal de communication.
EMETEUR => codage décodage => RECEPTEUR
Canal
« Feed back » : une « boucle » qui permet à la communication de se faire.
Ce n’est pas un processus linéaire mais circulaire !
Le récepteur doit faire comprendre qu’il a compris.
Le message est la « substance »de la communication.
Le canal est le « lieu » ou l’émetteur et le récepteur peuvent échanger et entrer en communication.
L’enseignant doit voir les parasites afin de pouvoir les éloigner pour bien communiquer.
Influencer :
Il y a trois manières d’influencer :
• Imposer :
Communication brutale, directe, dans un rapport de force. L’autre n’a pas le choix.
• Manipuler :
C’est influencer l’autre indirectement : chantage, le faire culpabiliser, taire ses désirs.
• Proposer :
Communication claire et respectueuse.
L’inconvénient est qu’on peut recevoir un refus, un « non ». C’est pour cela que les deux premières sortes d’influences sont plus utilisées.
Hospitalisme, Spitz
Dépression du nourrisson : deux groupes d’enfants de mère en prison.
Ceux qui restent près de leur mère.
Ceux qui sont placés en orphelinat.
Pour le deuxième groupe on a pu constater :
- Pleurs
- Arrêts brutal du développement moteur
- Dépressions
- Conséquence pour la vie d’adulte
La communication commence dès le début de la vie, même dans le ventre. Ce qui fait mal à l’enfant, c’est l’absence de vérité et non pas la vérité en elle-même.
Deux niveaux du message :
- Niveau verbal (explicite)
- Niveau non-verbal (implicite)
Pour qu’il y ai une bonne communication, il ne faut pas qu’elle soit à sens unique. Si le récepteur ne comprend pas le message, l’intention de l’émetteur, la communication n’est pas bonne.
La congruence : Ce que je dis ET ce que je pense va ensemble.
Se dire bonjour est différent en fonction des pays.
Les normes de communication sont différentes !
La pyramide de Maslow
1. Besoin physiologique
2. Besoin de sécurité
3. Besoin d’appartenance
4. Besoin de communiquer
5. Besoin de reconnaissance
6. Besoin de réalisation, développer son potentiel
L’inverse de l’influence :
L’inverse de l’influence est la fuite, le refus de communication.
• Communication klaxon : tut-tut => TU => agression
• Communication orang-outang : on-on-on => règle générale => « on ne peut pas parler comme ça à sa mère » => chantage, culpabilisation.
• Communication écologique : position personnelle => j’ose affirmer quelque chose qui vient de moi « tu m’as parlé comme ça, je suis triste ».
La PNL :
« Des mots et des phrases qui transforment » => LIVRE
Le modèle du sandwiche
• Constatation d’une chose à changer, d’une action à modifier. Pas de jugement, ce que l’enfant fait a de la valeur.
• Comportement à corriger (ex : descendre du balcon)
• Enoncé général constructif : donner de la confiance à l’enfant.
C’est une méthode qui nécessite d’avoir un vocabulaire POSITIF.
Présupposé de la pnl : derrière chaque action de l’enfant, il y a une intention positive, même si le MOYEN ne l’est pas toujours.
La communication non-violente (CNV)
- Le langage girafe (très grand cou, analyse la situation avec du recul, prends de la distance, vision d’ensemble sur la situation, grandes oreilles => empathie, être à l’écoute de l’autre, de ce qu’il nous dit) => idéal
- Le langage chacal (grand carnivore, « hurleur », situation qui s’envenime, jugements qui peuvent blesser)
Congruence : le verbal est en accord avec le non-verbal.
Gandhi : philosophe indien qui a fait émerger la communication non violente.
Processus :
- Evénements
- Sentiments
- Besoins
- Actions concrètes et positives
Les 4 temps (apport de TH. D’Ansembourg)
• Observation
• Sentiments et attitudes
• Besoin
• Demande : réalisable, concrète, précise et formulée positivement.
Chapitre 3 : L’accueil des sentiments
« L’atelier des émotions » : la peur, la colère, la tristesse, la joie.
Pourquoi travailler les sentiments ?
Tout le monde vis ces sentiments et ces émotions, cela fait partie de qui on est. Quand on est a l’écoute de nos émotions, on peut avancer, c’est un moteur. Si l’émotion n’est pas entendue, pas comprise, on fait du sur place.
En tant qu’instit, compétence
Savoir nommer nos émotions et pouvoir les exprimer de manière positive. La colère a le droit d’exister, mais la manière dont on l’exprime n’est pas tjrs adéquate. « Je suis d’accord avec ta colère, mais pas avec la façon dont tu l’exprime ».
Les enfants doivent pouvoir nommer les sentiments sans juger.
Capucine :
Pourquoi elle sanglote ?
« Aller, c’est bon, arrête » => on a pas été dans l’écoute, l’accueil des émotions. Pour que l’adulte puisse accueillir les émotions des enfants, il doit pouvoir reconnaître les siennes.
C’est maintenant qu’on doit commencer à se poser des questions. Si dans la vie de tout les jours, nous n’avons pas peur d’ouvrir les portes aux émotions, nous serons plus à l’aise dans notre vie professionnelle. Qu’est-ce que le sentiment de l’enfant me fais ressentir ?
Les émotions qui sont refoulée reviennent (ex : maladies)
La peur du noir :
Faire accepter que l’émotion existe.
Il est comment ce monstre ? Chasser le monstre, lui parler.
Depression :
Trop plein d’émotions qui n’ont pas été écoutée.
Limite à mettre à l’accueil des sentiments ? Enseignant ?
On a pas qu’un enfant, on en a 20. On ne peut pas être dans l’accueil des émotions tout le temps. Ne pas délaisser les enfants timides par exemple. Avoir un carnet de sentiments, au bout de l’année, avoir au moins un mot, une émotion par enfant, pour avoir au moins une interaction avec chaque enfant.
Tout émotion passe par le corps et y trouve une « remédiation ».
Quand on ne peut pas communiquer, cela entraine la violence.
Il y a pleins de façon de ressentir et d’exprimer nos sentiments.
La communication non violente :
« Oui mais » : dès qu’on utilise le « mais », On atténue ou supprime ce qui est dit avant.
« Je t’aime mais tu m’énerve » est différent de « tu m’énerve mais je t’aime ».
1.4 Quatre sentiments de base :
Joie – tristesse- peur- colère
C’est un peu comme la peinture, il y a des couleurs de bases et quand on les mélange, cela donne d’autres sentiments.
Chaque émotions de base a une fonction spécifique, chaque émotion nous renseigne. (tableau fonction, besoin)
La peur nous signale qu’il y a des dangers, des menaces (Besoin d’être rassuré). La peur on peut la comparer au voyant rouge de notre voiture qui nous signale une insuffisance d’huile. C’est donc positif, car si l’émotion n’était pas là, on ne saurait pas satisfaire notre besoin.
La colère c’est quand il y a quelque chose qui ne nous plait pas, qui n’est pas juste, elle nous envoie une « boule d’énergie ». (Besoin d’être respecté). Il faut pouvoir évacuer cette colère de manière acceptable, afin de pouvoir se rendre compte de son besoin.
La colère vient comme une décharge d’énergie. Trois claires qu’on peut donner à l’enfant
- Ne pas se faire du mal à sois même
- Ne pas faire du mal aux autres
- Ne pas casser les objets
Une colère qui n’est pas exprimée arrive toujours à ressortir. Tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime. Tout ce qui est imprimé cherche à s’exprimer. (Qu’est-ce que cette phrase veut dire au niveau des émotions ?)
La tristesse nous fait accepter quelque chose qui ne peut pas être changée. Le besoin s’est d’être consolé. Si on pense au processus de deuil d’une relation on passe par plusieurs étapes :
- Déni (On ne peut pas y croire, ce n’est pas réel)
- Colère (Je ne peux pas l’accepter, je peux encore changer les choses)
- Tristesse (accepter la situation telle qu’elle est)
- Marchandage (chantage, essayé de récupérer l’autre)
La joie elle sert à partager avec les autres. (Besoin d’être aimé, apprécié)
« Les sentiments c’est quoi ? » philo enfant.
Livre pour discuter, parler avec les enfants. Il y a toujours une cause aux émotions.
« Champion pour maîtriser sa colère »
Met un contexte, on a une vue d’ensemble sur ses propres sentiments. C’est normal de ne pas réussir à contrôler ses sentiments, cela s’apprends.
« Petit monstre cracheur de feu »
Poème, images etc. qui parlent de la moquerie. A la fin il y a 16 pages de conseils pour les parents, enseignants.
« Une valise pleine d’émotions »
Travaille les 4 grandes émotions. Chaque sentiments est represéntée par une petite boite et une petite mise en scène. Il y a des masques qui correspondent aux sentiments et des petits bonhommes. On peut l’utiliser à l’accueil du matin, après un travail de groupe, un projet.
« Savoir vivre ses émotion » Jean-Yves Arrivé
La communication non verbale
Charisme
« Mimique » faciale
Posture
En politique, 90% du non verbal joue.
ZAYAN : dvd « éthologie » comparaison animaux-humain.
Date historique : (Gauche : socialiste. Droite : pmu, mr)
- 1980 : droite perd le pouvoir : socialistes prennent le pouvoir = Mitterrand
- Droite avec Chirac. En 2002, Lepenn arrive au deuxième tour
Le corps parle lui aussi, Ce qui fait la différence c’est ces gestes, ces mimiques. Le facial et le visuel écrase tout. Il suffit de voir pendant une seconde la photographie d’un homme politique pour savoir si il est crédible ou pas. Est-il rassurant ou anxieux ? Nos exprimons nos sentiments par des signes que l’on peut reconnaître
- Peur soumission : sourcils baissé, narine dilaté, lèvre tendue
- Colère : dent du haut et du bas découverte
- Joie : sourire, dent largement apparentes
Gestes et posture corporelle, hauteur chez les dominantes
Le répertoire de nos mimiques faciales est quand même plus développé que celui des singes.
Les mimiques « mixtes » sont mal perçues.
Les gestes sont importants pour rendre le discours plus vivant, ou souligné des éléments importants.
Doigts pincés : ce que la personne dit est précis
Index tendu vers le haut : point d’exclamation
Geste de coupe, doigts pointés, poings serré :
Bout de doigts chaque main se touche : sensation de contrôle chez l’orateur, serais perçu chez les américain comme superficiel.
Un geste doit s’interpréter par rapport au contexte et ne pas donner une interprétation « universelle ».
Le charisme se traduit par une grande diversité des mimiques corporelles, de la gestuelle, des émotions.
La façon de marcher : pour les hommes politiques : démarche un peu « rustique ».
Une gestuelle trop expressive suggère un manque de self contrôle.
Silence d’autorité.
Il y a des voix typiques de confiance en soi, de séduction. Ex :Bouche en avant, pose l’esprit, assez intellectuel.
Plus la voix est féminine ou masculine, plus c’est charismatique.
Un homme politique doit avoir une voix grave pour prouver sa masculinité (taux de testostérone)
Se tordre les mains : on ne sait pas quoi dire pour que les mains aie un rôle. Main sur le cœur : on arrête de parler d’office.
La communication non verbale :
On est vu avant d’être entendu. On est entendu avant d’être compris.
Les mots ne sont qu’une infime partie du pouvoir de communication, il y a tout l’aspect du langage du corps et de la voix qui ont une influence énorme sur notre communication.
Le non verbal a un impact fort sur la communication, mais nous n’avons pas beaucoup de contrôle de cela, alors que les mots ont un impact plus faible mais nous avons un contrôle « total » dessus.
Le sens des mots varie selon les personnes, le sens des mots dépend du contexte et ils ont un sens dénotatif et connotatif. Sens dénotatif : la signification objective ou descriptive d’un terme, sens connotatif : signification émotionnelle ou idéologique qui s’ajoute à la signification de base d’un terme. Le sens connotatif peut être très péjoratif. (Ex : cruche, morue, poulet, thon).
Le totexte (Cosnier ; Brossard)
- Ce qui est dit, ce qui est énoncé
- La façon de prononcer : l’intonation, le timbre.
- Les éléments visuels statiques (parure, morphotype, vêtements),
- Les éléments visuels cinétiques (mobiles) lents : le faciès de base, les postures usuelles
- Les éléments visuels cinétiques rapides : les mimiques faciales, les gestes.
Les gestes :
Les gestes sont des mouvements volontaires ou involontaires du corps.
Ils peuvent révéler un état psychologique, visé à exprimer un événement ou à exécuter un acte.
Le sens d’un geste varie selon le contexte culturel.
« Ces gestes qui nous trahissent » angelu
• Couvrir sa main gauche de sa main droite : la partie forte protège la partie faible ce qui laisse entendre qu’on se contrôle. La position inverse serait au contraire une preuve qu’on est prêt à répondre de manière spontanée.
• Avant-bras à l’horizontale : signe qu’on est en lien avec l’autre, prête à échanger même si elle se maîtrise. Mains croisées sous le menton seraient au contraire la transcription d’un sentiment de supériorité. Situées sous la table, elles dénoteraient un manque de confiance en soi.
D’une manière générale, pour bien lire une position, il faut étudier au moins huit gestes ou attitudes de son interlocuteur. Un ou deux signes ne suffisent pas à tirer de vraies conclusions.
« Les mimiques faciales indiqueraient la qualité de l’émotion tandis que les autres indices corporels, gestes, postures, révéleraient plutôt l’intensité émotionnelle. »
Importance du regard, des mouvements des yeux et des mimiques :
Le parleur a besoin du regard du receveur et met en œuvre des techniques subtiles pour le provoquer.
Plus le niveau du candidat est élevé, plus le maintien du contact oculaire est attendu en entretien
Entretien d’embauche : on évalue le potentiel sur base du type de regard : accepter d’être regardé dans les yeux, regard qui ne fuit pas.
Le regard joue un rôle majeur dans la différenciation des statuts dominant-dominé.
La personne à faible statut a davantage besoin de s’assurer des réactions du partenaire que vice versa d’où une certaine dépendance du regard.
Quand on regarde vers le haut à droite : on recherche dans sa mémoire
Regard vers le haut à gauche : on recherche dans son imagination.
Le visage permet également de traduire les émotions.
Le toucher :
Un des langages les plus primitif car il est directement lié au corps.
Le toucher peut montrer le degré de distance ou de proximité entre les individus.
La proxémie :
Degré de distance que nous avons avec les personnes. Par exemple en tant qu’enseignant : le type de distance que je vais avoir avec l’autre va très fortement influencer la relation que j’aurais avec lui.
La distance intime entre 0 et 45 cm, zone dans laquelle il y a des contacts réels.
Distance personnelle de 45 cm à 125 cm, symbolisée par une sphère protectrice, une bulle qui permet de s’isoler des autres
Distance sociale : 125 cm à 360 cm zone permettant les échanges sociaux.
Distances publique à partir de 360 cm , distance à partir de laquelle l’individu ne se sent pas concerné..
Introduction à la communication
Communiquer est un besoin pour l’homme, il est essentiel à la vie de l’homme comme le fait de manger, de boire. Maintenant la transmission se fait de plus en plus rapidement mais ce n’est pas ce qui rend la communication efficace.
• C’est sous la révolution française que nait le premier système de communication : le télégraphe.
• Les premiers ordinateurs : fin des années 50.
Grâce à cette évolution technologique, les hommes, même éloignés peuvent communiquer. Mais la communication ne semble toujours pas optimale.
Ce n’est pas parce que nous connaissons une technique que nous savons l’appliquer. La communication repose sur un paradoxe : c’est à la fois une chose naturelle et complexe.
55% de la communication passe par le non-verbal. 7% par le contenu.
Il y a plusieurs sortes de communication :
• La communication intrapersonnelle (à 2)
• La communication dans un petit groupe (à partir de 3)
• La communication publique (grand groupe)
La communication c’est la TRANSMISSION d’un message d’un point à un autre en passant par un canal de communication.
EMETEUR => codage décodage => RECEPTEUR
Canal
« Feed back » : une « boucle » qui permet à la communication de se faire.
Ce n’est pas un processus linéaire mais circulaire !
Le récepteur doit faire comprendre qu’il a compris.
Le message est la « substance »de la communication.
Le canal est le « lieu » ou l’émetteur et le récepteur peuvent échanger et entrer en communication.
L’enseignant doit voir les parasites afin de pouvoir les éloigner pour bien communiquer.
Influencer :
Il y a trois manières d’influencer :
• Imposer :
Communication brutale, directe, dans un rapport de force. L’autre n’a pas le choix.
• Manipuler :
C’est influencer l’autre indirectement : chantage, le faire culpabiliser, taire ses désirs.
• Proposer :
Communication claire et respectueuse.
L’inconvénient est qu’on peut recevoir un refus, un « non ». C’est pour cela que les deux premières sortes d’influences sont plus utilisées.
Hospitalisme, Spitz
Dépression du nourrisson : deux groupes d’enfants de mère en prison.
Ceux qui restent près de leur mère.
Ceux qui sont placés en orphelinat.
Pour le deuxième groupe on a pu constater :
- Pleurs
- Arrêts brutal du développement moteur
- Dépressions
- Conséquence pour la vie d’adulte
La communication commence dès le début de la vie, même dans le ventre. Ce qui fait mal à l’enfant, c’est l’absence de vérité et non pas la vérité en elle-même.
Deux niveaux du message :
- Niveau verbal (explicite)
- Niveau non-verbal (implicite)
Pour qu’il y ai une bonne communication, il ne faut pas qu’elle soit à sens unique. Si le récepteur ne comprend pas le message, l’intention de l’émetteur, la communication n’est pas bonne.
La congruence : Ce que je dis ET ce que je pense va ensemble.
Se dire bonjour est différent en fonction des pays.
Les normes de communication sont différentes !
La pyramide de Maslow
1. Besoin physiologique
2. Besoin de sécurité
3. Besoin d’appartenance
4. Besoin de communiquer
5. Besoin de reconnaissance
6. Besoin de réalisation, développer son potentiel
L’inverse de l’influence :
L’inverse de l’influence est la fuite, le refus de communication.
• Communication klaxon : tut-tut => TU => agression
• Communication orang-outang : on-on-on => règle générale => « on ne peut pas parler comme ça à sa mère » => chantage, culpabilisation.
• Communication écologique : position personnelle => j’ose affirmer quelque chose qui vient de moi « tu m’as parlé comme ça, je suis triste ».
La PNL :
« Des mots et des phrases qui transforment » => LIVRE
Le modèle du sandwiche
• Constatation d’une chose à changer, d’une action à modifier. Pas de jugement, ce que l’enfant fait a de la valeur.
• Comportement à corriger (ex : descendre du balcon)
• Enoncé général constructif : donner de la confiance à l’enfant.
C’est une méthode qui nécessite d’avoir un vocabulaire POSITIF.
Présupposé de la pnl : derrière chaque action de l’enfant, il y a une intention positive, même si le MOYEN ne l’est pas toujours.
La communication non-violente (CNV)
- Le langage girafe (très grand cou, analyse la situation avec du recul, prends de la distance, vision d’ensemble sur la situation, grandes oreilles => empathie, être à l’écoute de l’autre, de ce qu’il nous dit) => idéal
- Le langage chacal (grand carnivore, « hurleur », situation qui s’envenime, jugements qui peuvent blesser)
Congruence : le verbal est en accord avec le non-verbal.
Gandhi : philosophe indien qui a fait émerger la communication non violente.
Processus :
- Evénements
- Sentiments
- Besoins
- Actions concrètes et positives
Les 4 temps (apport de TH. D’Ansembourg)
• Observation
• Sentiments et attitudes
• Besoin
• Demande : réalisable, concrète, précise et formulée positivement.
Chapitre 3 : L’accueil des sentiments
« L’atelier des émotions » : la peur, la colère, la tristesse, la joie.
Pourquoi travailler les sentiments ?
Tout le monde vis ces sentiments et ces émotions, cela fait partie de qui on est. Quand on est a l’écoute de nos émotions, on peut avancer, c’est un moteur. Si l’émotion n’est pas entendue, pas comprise, on fait du sur place.
En tant qu’instit, compétence
Savoir nommer nos émotions et pouvoir les exprimer de manière positive. La colère a le droit d’exister, mais la manière dont on l’exprime n’est pas tjrs adéquate. « Je suis d’accord avec ta colère, mais pas avec la façon dont tu l’exprime ».
Les enfants doivent pouvoir nommer les sentiments sans juger.
Capucine :
Pourquoi elle sanglote ?
« Aller, c’est bon, arrête » => on a pas été dans l’écoute, l’accueil des émotions. Pour que l’adulte puisse accueillir les émotions des enfants, il doit pouvoir reconnaître les siennes.
C’est maintenant qu’on doit commencer à se poser des questions. Si dans la vie de tout les jours, nous n’avons pas peur d’ouvrir les portes aux émotions, nous serons plus à l’aise dans notre vie professionnelle. Qu’est-ce que le sentiment de l’enfant me fais ressentir ?
Les émotions qui sont refoulée reviennent (ex : maladies)
La peur du noir :
Faire accepter que l’émotion existe.
Il est comment ce monstre ? Chasser le monstre, lui parler.
Depression :
Trop plein d’émotions qui n’ont pas été écoutée.
Limite à mettre à l’accueil des sentiments ? Enseignant ?
On a pas qu’un enfant, on en a 20. On ne peut pas être dans l’accueil des émotions tout le temps. Ne pas délaisser les enfants timides par exemple. Avoir un carnet de sentiments, au bout de l’année, avoir au moins un mot, une émotion par enfant, pour avoir au moins une interaction avec chaque enfant.
Tout émotion passe par le corps et y trouve une « remédiation ».
Quand on ne peut pas communiquer, cela entraine la violence.
Il y a pleins de façon de ressentir et d’exprimer nos sentiments.
La communication non violente :
« Oui mais » : dès qu’on utilise le « mais », On atténue ou supprime ce qui est dit avant.
« Je t’aime mais tu m’énerve » est différent de « tu m’énerve mais je t’aime ».
1.4 Quatre sentiments de base :
Joie – tristesse- peur- colère
C’est un peu comme la peinture, il y a des couleurs de bases et quand on les mélange, cela donne d’autres sentiments.
Chaque émotions de base a une fonction spécifique, chaque émotion nous renseigne. (tableau fonction, besoin)
La peur nous signale qu’il y a des dangers, des menaces (Besoin d’être rassuré). La peur on peut la comparer au voyant rouge de notre voiture qui nous signale une insuffisance d’huile. C’est donc positif, car si l’émotion n’était pas là, on ne saurait pas satisfaire notre besoin.
La colère c’est quand il y a quelque chose qui ne nous plait pas, qui n’est pas juste, elle nous envoie une « boule d’énergie ». (Besoin d’être respecté). Il faut pouvoir évacuer cette colère de manière acceptable, afin de pouvoir se rendre compte de son besoin.
La colère vient comme une décharge d’énergie. Trois claires qu’on peut donner à l’enfant
- Ne pas se faire du mal à sois même
- Ne pas faire du mal aux autres
- Ne pas casser les objets
Une colère qui n’est pas exprimée arrive toujours à ressortir. Tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime. Tout ce qui est imprimé cherche à s’exprimer. (Qu’est-ce que cette phrase veut dire au niveau des émotions ?)
La tristesse nous fait accepter quelque chose qui ne peut pas être changée. Le besoin s’est d’être consolé. Si on pense au processus de deuil d’une relation on passe par plusieurs étapes :
- Déni (On ne peut pas y croire, ce n’est pas réel)
- Colère (Je ne peux pas l’accepter, je peux encore changer les choses)
- Tristesse (accepter la situation telle qu’elle est)
- Marchandage (chantage, essayé de récupérer l’autre)
La joie elle sert à partager avec les autres. (Besoin d’être aimé, apprécié)
« Les sentiments c’est quoi ? » philo enfant.
Livre pour discuter, parler avec les enfants. Il y a toujours une cause aux émotions.
« Champion pour maîtriser sa colère »
Met un contexte, on a une vue d’ensemble sur ses propres sentiments. C’est normal de ne pas réussir à contrôler ses sentiments, cela s’apprends.
« Petit monstre cracheur de feu »
Poème, images etc. qui parlent de la moquerie. A la fin il y a 16 pages de conseils pour les parents, enseignants.
« Une valise pleine d’émotions »
Travaille les 4 grandes émotions. Chaque sentiments est represéntée par une petite boite et une petite mise en scène. Il y a des masques qui correspondent aux sentiments et des petits bonhommes. On peut l’utiliser à l’accueil du matin, après un travail de groupe, un projet.
« Savoir vivre ses émotion » Jean-Yves Arrivé
La communication non verbale
Charisme
« Mimique » faciale
Posture
En politique, 90% du non verbal joue.
ZAYAN : dvd « éthologie » comparaison animaux-humain.
Date historique : (Gauche : socialiste. Droite : pmu, mr)
- 1980 : droite perd le pouvoir : socialistes prennent le pouvoir = Mitterrand
- Droite avec Chirac. En 2002, Lepenn arrive au deuxième tour
Le corps parle lui aussi, Ce qui fait la différence c’est ces gestes, ces mimiques. Le facial et le visuel écrase tout. Il suffit de voir pendant une seconde la photographie d’un homme politique pour savoir si il est crédible ou pas. Est-il rassurant ou anxieux ? Nos exprimons nos sentiments par des signes que l’on peut reconnaître
- Peur soumission : sourcils baissé, narine dilaté, lèvre tendue
- Colère : dent du haut et du bas découverte
- Joie : sourire, dent largement apparentes
Gestes et posture corporelle, hauteur chez les dominantes
Le répertoire de nos mimiques faciales est quand même plus développé que celui des singes.
Les mimiques « mixtes » sont mal perçues.
Les gestes sont importants pour rendre le discours plus vivant, ou souligné des éléments importants.
Doigts pincés : ce que la personne dit est précis
Index tendu vers le haut : point d’exclamation
Geste de coupe, doigts pointés, poings serré :
Bout de doigts chaque main se touche : sensation de contrôle chez l’orateur, serais perçu chez les américain comme superficiel.
Un geste doit s’interpréter par rapport au contexte et ne pas donner une interprétation « universelle ».
Le charisme se traduit par une grande diversité des mimiques corporelles, de la gestuelle, des émotions.
La façon de marcher : pour les hommes politiques : démarche un peu « rustique ».
Une gestuelle trop expressive suggère un manque de self contrôle.
Silence d’autorité.
Il y a des voix typiques de confiance en soi, de séduction. Ex :Bouche en avant, pose l’esprit, assez intellectuel.
Plus la voix est féminine ou masculine, plus c’est charismatique.
Un homme politique doit avoir une voix grave pour prouver sa masculinité (taux de testostérone)
Se tordre les mains : on ne sait pas quoi dire pour que les mains aie un rôle. Main sur le cœur : on arrête de parler d’office.
La communication non verbale :
On est vu avant d’être entendu. On est entendu avant d’être compris.
Les mots ne sont qu’une infime partie du pouvoir de communication, il y a tout l’aspect du langage du corps et de la voix qui ont une influence énorme sur notre communication.
Le non verbal a un impact fort sur la communication, mais nous n’avons pas beaucoup de contrôle de cela, alors que les mots ont un impact plus faible mais nous avons un contrôle « total » dessus.
Le sens des mots varie selon les personnes, le sens des mots dépend du contexte et ils ont un sens dénotatif et connotatif. Sens dénotatif : la signification objective ou descriptive d’un terme, sens connotatif : signification émotionnelle ou idéologique qui s’ajoute à la signification de base d’un terme. Le sens connotatif peut être très péjoratif. (Ex : cruche, morue, poulet, thon).
Le totexte (Cosnier ; Brossard)
- Ce qui est dit, ce qui est énoncé
- La façon de prononcer : l’intonation, le timbre.
- Les éléments visuels statiques (parure, morphotype, vêtements),
- Les éléments visuels cinétiques (mobiles) lents : le faciès de base, les postures usuelles
- Les éléments visuels cinétiques rapides : les mimiques faciales, les gestes.
Les gestes :
Les gestes sont des mouvements volontaires ou involontaires du corps.
Ils peuvent révéler un état psychologique, visé à exprimer un événement ou à exécuter un acte.
Le sens d’un geste varie selon le contexte culturel.
« Ces gestes qui nous trahissent » angelu
• Couvrir sa main gauche de sa main droite : la partie forte protège la partie faible ce qui laisse entendre qu’on se contrôle. La position inverse serait au contraire une preuve qu’on est prêt à répondre de manière spontanée.
• Avant-bras à l’horizontale : signe qu’on est en lien avec l’autre, prête à échanger même si elle se maîtrise. Mains croisées sous le menton seraient au contraire la transcription d’un sentiment de supériorité. Situées sous la table, elles dénoteraient un manque de confiance en soi.
D’une manière générale, pour bien lire une position, il faut étudier au moins huit gestes ou attitudes de son interlocuteur. Un ou deux signes ne suffisent pas à tirer de vraies conclusions.
« Les mimiques faciales indiqueraient la qualité de l’émotion tandis que les autres indices corporels, gestes, postures, révéleraient plutôt l’intensité émotionnelle. »
Importance du regard, des mouvements des yeux et des mimiques :
Le parleur a besoin du regard du receveur et met en œuvre des techniques subtiles pour le provoquer.
Plus le niveau du candidat est élevé, plus le maintien du contact oculaire est attendu en entretien
Entretien d’embauche : on évalue le potentiel sur base du type de regard : accepter d’être regardé dans les yeux, regard qui ne fuit pas.
Le regard joue un rôle majeur dans la différenciation des statuts dominant-dominé.
La personne à faible statut a davantage besoin de s’assurer des réactions du partenaire que vice versa d’où une certaine dépendance du regard.
Quand on regarde vers le haut à droite : on recherche dans sa mémoire
Regard vers le haut à gauche : on recherche dans son imagination.
Le visage permet également de traduire les émotions.
Le toucher :
Un des langages les plus primitif car il est directement lié au corps.
Le toucher peut montrer le degré de distance ou de proximité entre les individus.
La proxémie :
Degré de distance que nous avons avec les personnes. Par exemple en tant qu’enseignant : le type de distance que je vais avoir avec l’autre va très fortement influencer la relation que j’aurais avec lui.
La distance intime entre 0 et 45 cm, zone dans laquelle il y a des contacts réels.
Distance personnelle de 45 cm à 125 cm, symbolisée par une sphère protectrice, une bulle qui permet de s’isoler des autres
Distance sociale : 125 cm à 360 cm zone permettant les échanges sociaux.
Distances publique à partir de 360 cm , distance à partir de laquelle l’individu ne se sent pas concerné..